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Chine. Le réalisateur Zhang Yimou est-il intouchable ?
La sortie de La Grande muraille suscite bien des remous en Chine. Une critique acerbe du dernier film de Zhang Yimou a provoqué une polémique nationale, des menaces du producteur et jusqu’à des divisions internes dans le Renmin Ribao, journal officiel du Parti communiste. Rare !
“Zhang Yimou est mort !” En postant ce message avec trois bougies virtuelles sur son compte Weibo (Twitter chinois) le 16 décembre, jour de sortie du nouveau film de Zhang Yimou, La Grande Muraille, le critique de cinéma connu sous le pseudonyme de Xiedu Dianying (“blasphémer le cinéma”) ne mesurait probablement pas les conséquences de son acte.
“Débutant de troisième rang”
“Tu es pourri en maudissant le cinéma chinois, en te cachant dans les égouts”, l’a insulté en retour Zhang Zhao, directeur de la société LeEco (Netflix chinois), qui produit le film, menaçant de le poursuivre en justice.
“Dans mon message, il ne s’agissait pas de maudire Zhang Yimou, mais de dire que sa carrière cinématographique était presque terminée”, a expliqué longuement le lendemain Xiedu Dianying sur Weibo. “Dans ce film, Zhang ressemble à un débutant de troisième rang qui n’a pas la capacité de raconter une histoire”, a-t-il estimé.
La Grande Muraille, coproduction sino-américaine, avec un investissement de 150 millions de dollars, est considéré comme “un film épique d’action fantastique et historique”. Cette fiction se situe à l’époque de la dynastie Song (960-1279) et raconte l’histoire d’un mercenaire occidental emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille qui a décidé de s’engager dans l’armée chinoise après la découverte de créatures monstrueuses. L’acteur américain Matt Damon tient le haut de l’affiche.
Des critères différents pour les films chinois ?
Malgré sa réussite au box-office, 570 millions de yuans (81,4 millions d’euros) en une semaine, il faut reconnaître que depuis des années Zhang Yimou, réalisateur d’Epouses et concubines, l’un des plus grands maîtres du cinéma chinois, n’a produit que des navets.
“Les critiques sont très exigeantes quand il s’agit de nos films chinois, les critères sont très sévères, mais pour les films étrangers, nous appliquons d’autres critères (plus tolérants), c’est typiquement une double approche”, a plaidé Zhang Yimou dans le journal de Guangzhou, Yangcheng Wanbao.
“Depuis cette affaire, j’ai compris que quand un film sort en salle, notre coutume est de ne faire que des compliments”, a ironisé Wang Xiaofeng, journaliste du célèbre hebdomadaire pékinois Sanlian Shenghuo Zhoukan, sur son blog. “Utiliser ‘Zhang Yimou est mort’ pour qualifier la fin de sa carrière cinématographique, c’est une expression appropriée”, a fait savoir Wang.
Retournement de veste
Le Renmin Ribao, organe du Parti communiste chinois, ne partage pas cette analyse. Selon son édito du 28 décembre, la critique de Xiedu Dianying a bien franchi la ligne rouge, en attaquant personnellement le cinéaste par un “Zhang Yimou est mort !” “Ces propos irresponsables et malveillants blessent l’industrie cinématographique chinoise”, a martelé le quotidien.
Surprise ! Quelques heures plus tard, un autre édito du même journal défendait une position contraire : “Dans le cinéma chinois, il faut savoir être magnanime même pour accepter ‘une étoile’ [note la plus basse de la critique].”Pour Wen Tao, célèbre journaliste ayant subi les purges du pouvoir, cela montre le dédoublement de personnalité du journal officiel. Une pirouette qui traduit le tiraillement général concernant La Grande Muraille.
La sortie de La Grande muraille suscite bien des remous en Chine. Une critique acerbe du dernier film de Zhang Yimou a provoqué une polémique nationale, des menaces du producteur et jusqu’à des divisions internes dans le Renmin Ribao, journal officiel du Parti communiste. Rare !
“Zhang Yimou est mort !” En postant ce message avec trois bougies virtuelles sur son compte Weibo (Twitter chinois) le 16 décembre, jour de sortie du nouveau film de Zhang Yimou, La Grande Muraille, le critique de cinéma connu sous le pseudonyme de Xiedu Dianying (“blasphémer le cinéma”) ne mesurait probablement pas les conséquences de son acte.
“Débutant de troisième rang”
“Tu es pourri en maudissant le cinéma chinois, en te cachant dans les égouts”, l’a insulté en retour Zhang Zhao, directeur de la société LeEco (Netflix chinois), qui produit le film, menaçant de le poursuivre en justice.
“Dans mon message, il ne s’agissait pas de maudire Zhang Yimou, mais de dire que sa carrière cinématographique était presque terminée”, a expliqué longuement le lendemain Xiedu Dianying sur Weibo. “Dans ce film, Zhang ressemble à un débutant de troisième rang qui n’a pas la capacité de raconter une histoire”, a-t-il estimé.
La Grande Muraille, coproduction sino-américaine, avec un investissement de 150 millions de dollars, est considéré comme “un film épique d’action fantastique et historique”. Cette fiction se situe à l’époque de la dynastie Song (960-1279) et raconte l’histoire d’un mercenaire occidental emprisonné dans les geôles de la Grande Muraille qui a décidé de s’engager dans l’armée chinoise après la découverte de créatures monstrueuses. L’acteur américain Matt Damon tient le haut de l’affiche.
Des critères différents pour les films chinois ?
Malgré sa réussite au box-office, 570 millions de yuans (81,4 millions d’euros) en une semaine, il faut reconnaître que depuis des années Zhang Yimou, réalisateur d’Epouses et concubines, l’un des plus grands maîtres du cinéma chinois, n’a produit que des navets.
“Les critiques sont très exigeantes quand il s’agit de nos films chinois, les critères sont très sévères, mais pour les films étrangers, nous appliquons d’autres critères (plus tolérants), c’est typiquement une double approche”, a plaidé Zhang Yimou dans le journal de Guangzhou, Yangcheng Wanbao.
“Depuis cette affaire, j’ai compris que quand un film sort en salle, notre coutume est de ne faire que des compliments”, a ironisé Wang Xiaofeng, journaliste du célèbre hebdomadaire pékinois Sanlian Shenghuo Zhoukan, sur son blog. “Utiliser ‘Zhang Yimou est mort’ pour qualifier la fin de sa carrière cinématographique, c’est une expression appropriée”, a fait savoir Wang.
Retournement de veste
Le Renmin Ribao, organe du Parti communiste chinois, ne partage pas cette analyse. Selon son édito du 28 décembre, la critique de Xiedu Dianying a bien franchi la ligne rouge, en attaquant personnellement le cinéaste par un “Zhang Yimou est mort !” “Ces propos irresponsables et malveillants blessent l’industrie cinématographique chinoise”, a martelé le quotidien.
Surprise ! Quelques heures plus tard, un autre édito du même journal défendait une position contraire : “Dans le cinéma chinois, il faut savoir être magnanime même pour accepter ‘une étoile’ [note la plus basse de la critique].”Pour Wen Tao, célèbre journaliste ayant subi les purges du pouvoir, cela montre le dédoublement de personnalité du journal officiel. Une pirouette qui traduit le tiraillement général concernant La Grande Muraille.
电影长城
【走个心】求学在外,回家的时间越来越少,偶尔电话,也只是几句寒暄。父母微微的一笑,坐在自己孩子身边的自豪感和满足感,无疑是我们拼尽全力努力的最好诠释。有一件温暖的小事,叫陪家人看电影。长城寒假暖心场,邀你和父母再靠近一些。#寒假全家看长城#